A propos

Très sportive depuis l’enfance, je suis arrétée net pendant plusieurs mois par une mononucléose carabinée à l‘âge de 16 ans. Je dois réapprendre à marcher, parler, écrire et y parviens en un temps record grâce au concours de la médecine, de l’ostéopathie et de l’acupuncture. 

Si cet épisode marque ma prise de conscience de l’importance de la santé, c’est aussi le début d’une histoire compliquée avec un corps bruyant, qui m’empêche de plus en plus d’avancer à mon rythme.

Lassée, je rencontre une naturopathe en 2014 et mon esprit de juriste se fige face à son bon sens.

C’est la première fois qu’on m’explique comment mon corps fonctionne. Qu’on m’aide à le traduire, via la physiologie. Regonflée d’espoir, je me souviens très précisément avoir eu la sensation de marcher sur l’eau en sortant du RDV.

Mais une incertitude me rattrape : comment réussir à mettre en place ses 2 pages de conseils en vivant à Paris, avec un poste très prenant, et en étant gourmande ?

Je fais l’effort, et suis bluffée de voir que ce que je combattais depuis des années s‘apaise en quelques jours.

Mais tenir dans le temps est compliqué.

Et l’est encore plus lorsque je prends la direction du Service Juridique de la Ligue de Football Professionnel. Un poste complexe et exposé, dont le rythme finit par m’épuiser, au point de devoir le quitter.

Retour à la case départ. Comment en suis-je arrivée là ?

Je profite d’une année de break pour mieux mobiliser mon appétence pour le sport, la nutrition - les deux piliers de la naturopathie - mais aussi les neurosciences et autres questions philosophiques liées au rapport corps/esprit. 

Et là, ça repart. Je sais désormais où sont mes appuis, mes limites, et comment réagir si je les dépasse. Mon corps, contre qui j’étais en colère, devient à présent un allié.

Un constat s’impose donc : la naturopathie est un excellent outil pour comprendre sa propre nature. Mais ses méthodes ont cruellement besoin d’évoluer pour être accessibles aux citadins cartésiens que nous sommes.

C’est la vision que je garde à l’esprit lors de mes 18 mois de formation au CENATHO, pour me forger ma propre approche : moderne et sans dogmatisme. Centrée sur la compréhension de soi et la déconstruction de ce qui conditionne notre hygiène de vie, par automatisme, croyance, politesse, éducation, amour, ou effet de mode. L’idée étant d‘être au plus près de sa propre nature, car in fine, nous sommes pas des robots, mais bien des humains :)

A 41 ans, c’est définitivement la voie la plus directe que j’ai identifiée pour (re)trouver la puissance et la joie de se déployer 🤩.

Photo de mon reflet dans l'eau des Maldives